Indonésie

 

Novembre / Décembre 2001

Les Dragons de Komodo

Sus aux Dragons !
Ilan et son joker ...Ilan, donc, avait choisi pour joker « les varans de Komodo ». Le budget ayant été sérieusement entamé par les ajouts australiens (Centre Rouge) et les tours organisés sur l’île mythique coûtant une fortune, nous nous demandions comment nous y prendre.

Pour commencer, nous avons échangé Komodo contre l’île voisine, Rinca, plus petite, moins connue mais également peuplée de dragons préhistoriques.


Port de Labuhan Bajo

Arrivée à Rinca au Komodo National ParkAvion jusqu’à Labuan-Bajo sur la grande île voisine de Flores, nuit à l’hôtel et achat des provisions. Rinca fait partie du parc naturel national de Komodo  et l’on n’y peut accéder qu Arrivée en barquee par l’intermédiaire du camp des rangers, qui vous prêtent un lit, mais n’ont rien à vous offrir à manger. Pâtes, œufs, fruits et un poulet vivant sont donc acquis.

Un poulet pour le déjeunerÉvidemment, une demi-heure plus tard, en dépit de l’accord initial, il n’est plus question de sacrifier « Herbert » le jeune coq (d’ailleurs bien maigrelet), mais de lui attraper des sauterelles et d’acheter du riz pour le nourrir, lui !

3 baroudeurs sur le bateau vers RincaC’est à ce moment que nous faisons la connaissance des compères français : GG, Reynald et Edmé. Avec eux, les prix commencent alors à être divisés par deux puisqu’Edmé vit en Indonésie et ouvre de grands yeux chaque fois que nous lui disons combien nous payons.  Nous décidons de partir ensemble en bateau jusqu’à Rinca.

Attention j'arriveUne jolie ballade en mer de 2h et demi (avec bien sûr, notre dauphin fétiche des bons jours qui apparaît), puis l’arrivée sur une île semi-désertique où les rangers nous entraînent aussitôt le ventre vide (il est 1h) dans un treck de deux heures en plein cagnard pour voir les fameux « dragons ».

Buffle sauvageA travers leurs larmes de faim et fatigue, les enfants en verront deux malheureux, avachis à l’ombre d’un arbre et un buffle sauvage.

Deux, c’est à dire trois à quatre fois moins que le nombre de varans qui « résident » DANS le camp même, de leur propre gré, à l’ombre des bungalows où nous allons dormir cette nuit. Et en plus, ceux-là sont bien plus gros, de vrais monstres aux allures pacifiques (ne surtout pas s’y fier, une journaliste américaine s’est fait croquée la patte quinze jours plus tôt) qui vous regardent du coin de l’œil en tirant une langue orange et bifide de vingt centimètres de long.

Les gamins et Langue de feuNos nouveaux copains repartent avant la nuit et nous nous retrouvons seuls dans le camp où ces feignasses de dragons se mettent enfin en mouvement avec le retour de la « fraîcheur » vespérale (nous n’aurons jamais eu aussi chaud depuis le début du voyage).

Belle tête de DragonPhotos, filmage, frayeurs et pleine lune suivis d’une nuit mouvementée où Hannah réveille le camp parce qu’elle a vu « une bête ! » dans son bungalow.

Le lendemain matin aussi, les varans sont en forme et nous en profitons bien avant de repartir en début d’après-midi Dragon et Têtes de Buffles AVEC Herbert (le coq) qui aura eu droit à une croisière aller-retour dans les îles et que les Rangers ont eu le plus grand mal à soustraire à l’attention des varans qui sentaient fort bien sa présence… (ils flairent leur proie jusqu’à quinze kilomètres, alors cinq mètres !).

Hannah et son Coq

Herbert dont il faudra bien se défaire de retour à Florès (on le confie à une vieille femme en espérant qu’elle ne lui tordra pas le cou tout de suite), comme nous nous séparons de notre charmant guide
Douche manuelle qui n’aura cessé de nous arnaquer depuis le début (on a vieilli de ce côté aussi et puis avec des enfants, on prend moins le temps de comparer les prix et de chercher LE bon plan)..

Le tour des spots de snorkeling (plongée Attention j'arrive avec masque et tuba) du dernier jour tourne un peu au fiasco à cause de la mousson et de l’âpreté au gain de Jaffar (véridique), mais nous conserverons pourtant un super souvenir de l’expédition varans, Ilan le premier, ravi qu’ils soient « encore plus gros que je les imaginais ».

Rizières vue du cielA l’aéroport de Denpasar (Bali), Edmé a tout organisé Un chauffeur nous conduit avec tous nos bagages jusqu’à sa villa de rêve. L’occasion de réaliser d’un coup les souhaits récemment formulés par chacun des enfants :piscine et rosbeef-purée pour Hannah, Playstation et Final Fantasy 9 pour les garçons, connexion internet, fromages et vins pour les grands. Sans oublier Dewi, la fille d’Edmé qui ouvre grande sa chambre à la ribambelle…


   Merci qui ? Merci Eddy.

 

Bons Plans :

- Et exceptionnellement : un mauvais plan ! A éviter à tous prix :
Ishabuddin Tour Operator à Labuan Bajo (Flores). Grands sourires et arnaque garantie. On a payé pour savoir.

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